Si vous avez des rêves de liberté, de sens et d’argent…
Comment devenir entrepreneur ?
Nous n’avons pas la prétention de faire de vous le prochain Elon Musk, mais nous pouvons vous aider à démarrer un beau projet qui compte pour vous.
Vaste sujet que celui de l’entrepreneuriat. Si ces lignes sont devant vos yeux aujourd’hui, c’est sûrement que cette notion ne vous laisse pas indifférent et que vous souhaitez prendre part au monde des affaires. Vous êtes vous-même entrepreneur, vous en connaissez un ou vous souhaitez le devenir. Vous sortez peut-être de votre vie étudiante ou d’une vie de salarié et vous désirez, au plus profond de vous-même, être le prochain Xavier Niel, Steve Jobs ou encore Bill Gates ? Mais ce dernier n’a pas créé Microsoft en un claquement de doigt. Derrière son échec à Harvard se cache des années de travail pour faire grandir son entreprise. Ainsi entre vous et vos ambitions, rêves ou vocations s’érige une difficulté de taille : la prise de conscience entrepreneuriale. Vous le savez certainement plus que nous, mais la création d’entreprise en France, en Europe ou à l’étranger, c’est tout sauf un long parcours tranquille. Le taux de survie des entreprises après 5 ans d’existence est faible, bien que des aides facilitent grandement son augmentation de nos jours. À travers cet article, nous souhaitons vous partager les clés de votre réussite dans le monde du business, que ce soit pour le développement d’un produit ou un service. Néanmoins, vous devez vous demander qui nous sommes pour vous parler de ce statut aujourd’hui ? Et bien, nous sommes Vianeo, nous permettons chaque jour à un grand nombre d’entreprises de valider leur projet sur le marché et développer leur activité. Ainsi nous désirons vous partager avec cet écrit notre retour d’expérience. N’hésitez pas à découvrir notre blog et regarder nos articles pour recevoir vos premiers conseils. Dans cet article, nous vous partagerons nos plus grands conseils pour réussir votre création d’entreprise ou le lancement d’un business.
Sommaire
Quel profil d’entrepreneur êtes-vous ?
Je trouve ma niche ou mon industrie
Je valide mon marché
Je construit mon offre
Je définis mon business model
Je pitch mon projet
Devenir micro-entrepreneur : un bon point de départ
Les compétences requises pour devenir entrepreneur
Incubateur, BPI… Quelles aides faut-il avoir pour devenir entrepreneur ?
Quel profil d’entrepreneur êtes-vous ?
En 1996, Pierre André Julien et Michel Marchesnay proposent une étude des entrepreneurs afin de définir leurs caractéristiques. De celle-ci, découlent trois grandes aspirations socio-économiques. En effet, selon leurs recherches, le créateur d’entreprise recherche dans sa vie professionnelle :
- La pérennité, en se donnant l’assurance de ne pas trop perdre d’argent
- L’indépendance, en désertant le monde salarié
- La croissance, en manipulant les chiffres pour garantir le succès de son entreprise
De ce constat-là, nous pouvons décrire deux activités et deux types d’entrepreneurs : le profil PIC et le profil CAP.
Le profil PIC est une personne qui recherche l’indépendance et qui souhaite exercer son métier dans les meilleures conditions. Il est beaucoup plus intéressé par l’aspect technique de son travail que par l’aspect financier. Ce technicien de métier n’aime pas trop la prise de risque et préfère assurer la pérennité de son entreprise.
Par exemple, un artisan menuisier, satisfait par son portefeuille de clients locaux, qui travaille seul est un profil PIC.
Le profil CAP est quant à lui bien différent. Il favorise les profits et recherche la croissance en permanence. Il est prêt à prendre plus de risque en investissant son argent, tout en les maîtrisant. Il délègue certaines tâches dans le but de se concentrer sur la gestion de son activité. Il n’hésite pas à réinvestir ses bénéfices pour augmenter son profit l’année suivante.
Comme exemple de profil PIC, nous pouvons citer le dirigeant d’une jeune start-up ayant pour ambition de devenir le numéro 1 sur le marché national. Il ne restera pas sur la création d’un produit mais il souhaitera développer une gamme entière.
Au-delà des profils d’entrepreneur existant, nous pouvons mesurer le niveau de création d’entreprise avec une autre échelle. En effet, le fait d’être micro entrepreneur pour UberEat ou porteur d’un grand projet international, demande des formalités bien différentes pour un même statut.
Article pour creuser le sujet
Entrepreneur PIC ou CAP ? Afin de mieux cerner ses ambitions et comprendre ses réactions, il est intéressant de connaître le type d’entrepreneur que l’on est. Semblant anodin, le travail de recherche autour des profils de l’entrepreneur est très important car il permet de créer des repères dans certains mécanismes de travail et de création. Mais quels sont ces profils ? Et qu’est-ce qui influence un créateur d’entreprise ?
Quels sont les étapes pour devenir entepreneur ?
Une fois votre profil identifié, que pouvez-vous faire pour devenir un entrepreneur ? Quelles sont les étapes à suivre pour transformer une idée survenue sous la douche en un projet à succès ? En raison des nombreux types d’entrepreneurs, il existe de nombreuses voies différentes que vous pouvez emprunter. Par exemple, le propriétaire d’une entreprise de livraison ne prendrait pas exactement le même chemin qu’un décorateur d’intérieur. Mais quand il s’agit de la création projets innovants, il existe des étapes similaires que tous devraient suivre.
En général, ce sont les étapes que vous suivrez pour devenir entrepreneur :
- Trouver votre niche ou votre industrie
- Valider votre marché
- Définir votre offre
- Construire votre business model
- Présenter votre projet
Etape 0
Je trouve ma niche ou mon industrie
La première étape la plus évidente consiste à trouver votre créneau spécifique. Beaucoup de gens veulent devenir entrepreneurs en rêvant d’argent et de liberté, mais ils ne savent pas dans quel secteur d’activité s’engager. Ils n’ont pas de « drive », une volonté d’impact dans un secteur particulier.
Le plus souvent, votre créneau sera un secteur dans lequel vous avez travaillé pendant des années ou pour lequel vous êtes vraiment engagé et passionné.
Si vous avez été charpentier pour une entreprise de construction locale, la rénovation et la restauration de maisons peuvent être votre domaine.
Si vous avez travaillé dans un restaurant pendant de nombreuses années, vous savez probablement comment gérer une entreprise de restauration. Votre expérience actuelle est un bon point de départ pour commencer à chercher votre créneau.
Elle vous sera également utile si vous aimez votre créneau. Pour avoir des années de succès, vous devez aimer ce que vous faites. Au bout du compte, l’argent ne sera pas un facteur de motivation suffisant pour vous faire travailler soixante à soixante-dix heures par semaine pour faire vivre l’entreprise. Pour devenir un grand entrepreneur, vous aurez besoin de plus que d’argent pour rester motivé, vous aurez besoin d’un but.
Notez que monter un business est une tache difficile, très difficile. Alors choisissez avec soin votre niche, par exemple les projets à impacts génèrent bien plus d’engagement pour un niveau de difficulté quasiment similaire.
Mais comment identifier une bonne idée ?
Il existe bien des manières d’identifier de bonnes idées a priori. Un des plus connus est la stratégie de l’océan bleu (voir la photo ci-dessous) mais certains ont développé leurs propres framework.
Source : schéma réalisé sur https://app.lancetonidee.com/fr/
Dans une interview en ligne de The Family, l’entrepreneur Thai Chris nous donne sa recette personnelle et ses filtres pour prioriser ses idées d’entreprise :
- Est-ce une industrie suffisamment grande pour que mon idée soit un succès même si je suis 100ème sur mon marché ?
- Puis-je ne pas avoir à être propriétaire des actifs (Uber ne détient pas les voitures, Airbnb ne détient pas les maisons…)
- L’expérience utilisateur est-elle claire et explicite ? Est un gain de temps ou d’argent ?
- Puis-je être propriétaire de la marque ?
- Est-il possible de vendre partout sans être freiné par la culture des différents pays ?
- Le réseau de distribution peut-il être « facilement » mondial ?
- Est-ce une idée scalable ? C’est-à-dire dont la croissance n’est pas limitée par les lois de la physique
- Est-ce quelque chose qui n’existe pas ?
Selon lui, si une idée ne coche pas toutes les cases, il l’écarte.
Mais ce modèle ne convient évidemment pas à chacun ! Ce modèle lui est propre et correspond à des projets d’envergure mondiale. Si vous avez bien suivi la première partie, un profil PIC ne trouvera pas son bonheur avec un tel modèle de décision…
Article pour creuser le sujet
Avant de devenir entrepreneur, foncer à l’urssaf déposer ses statuts ou lancer la production de son nouveau produit, encore faut-il avoir une idée ! Dans ce dossier vous récapitulant 4 méthodes pour trouver des idées de startup, vous apprendrez notamment que l’idée “révolutionnaire” est en quelque sorte un mythe : ce qui compte et qui fait la réussite d’une idée, c’est la façon dont elle est mise en place, c’est l’exécution.
Etape 1
Je valide mon marché
Vous connaissez sans doute la loi de l’offre et de la demande, c’est un classique. Votre idée, aussi géniale qu’elle paraisse, ne s’y soustrait pas. Avant d’investir du temps et de l’argent dans un projet qui fera de vous un grand entrepreneur, ne vaut-il pas s’assurer que votre solution réponde bien à un problème existant ?
Avant toute chose, rappelez-vous de deux choses :
- Mieux vaut détenir un large pourcentage d’un petit marché qu’un petit pourcentage d’un large marché
- Vous êtes un entrepreneur – vous n’êtes pas un politicien. Vous n’avez pas à faire plaisir ou à essayer de rassembler tout le monde.
Vous n’avez pas besoin d’un large consensus. Retenez les mots de Peter Thiel, fondateur de Paypal :
Les entreprises les plus prospères progressent au cœur même de leur activité, c’est-à-dire qu’elles dominent d’abord un créneau spécifique, puis s’étendent aux marchés adjacents, ce qui fait partie de leur histoire fondatrice.
Vous devez vous concentrer sur la prise de la bonne décision pour une niche ridiculement petite, c’est-à-dire sélectionner la solution qui colle précisément à votre cible. Votre objectif est de prendre la bonne décision, et non de plaire à ceux qui ne sont pas vos personas.
La validation du marché consiste en une série d’entretiens avec des personnes de votre marché cible. Ces entretiens sont utilisés pour tester un concept de produit par rapport à un marché cible potentiel.
Lance ton idée met à votre disposition des outils pour mener les interviews mais surtout pour les analyser et en tirer des conclusions éclairées !
Une validation de marché doit toujours être effectuée avant l’introduction d’un produit. Eh oui, une meilleure compréhension du marché cible aidera à construire un produit meilleur et plus ciblé, sans se perdre dans le développement d’innombrables fonctionnalités. Une validation de marché prendra au minimum quatre semaines, plus probablement six à huit, selon le nombre d’entretiens et le nombre de personnes qui les réalisent.
Voici un bref aperçu du processus de validation de votre marché avec LanceTonIdée, accompagné de votre mentor.
J’identifie les marchés possibles
J’obtiens une synthèse des opportunités à ne pas manquer sur mon marché en fonction des informations obtenues et complétées.
J’identifie les cibles potentielles
J’identifie et priorise les utilisateurs potentiels les plus pertinents et leurs besoins.
J’analyse l’environnement économique
J’obtiens une vision complète de l’écosystème de mon marché avec tous ses acteurs (publics, concurrents…)
Je consolide mon étude exploratoire de marché
J’accède à des modèles de documents pour m’aider à préparer mon étude avec les bonnes informations à recueillir.
A chaque étape,
un cheminement progressif, simple et efficace
Je complète les ateliers avec mon mentor
J’obtiens des tableaux de synthèses
J’analyse ces bilans et je passe à l’action
Etape 2
Je définis mon offre selon les besoins du marché
70% des start-ups échouent et les deux principales raisons d’échec sont l’absence de besoin du marché (42%) et le manque de liquidités (29%). L’objectif de votre produit viable minimum (MVP) doit être de prouver que votre solution est adaptée au marché tout en prenant le moins de risques possible.
Les fondateurs sont souvent trop enthousiastes à l’égard de leurs idées et impatients de commencer à construire des fonctionnalités sans planification adéquate. Ils peuvent dissimuler les hypothèses qu’ils font, à la fois sur leur produit et sur leurs clients.
Le processus de conception et la construction initiale d’un produit doivent tous deux être axés sur ces trois éléments.
- Prouver que le produit est adapté au marché avec une preuve d’usage
- Valider les hypothèses fondamentales de votre idée
- Obtenir rapidement un retour d’information de la part des utilisateurs
Une fois encore, LanceTonIdée peut vous aider à devenir entrepreneur en réduisant le niveau d’incertitude de votre projet. Nos outils et mentors vous permettent :
- de créer la roadmap de votre produit,
- d’identifier les partenaires clés qui vous aideront à le créer
- valider votre capacité de production
Article pour creuser le sujet
Zoom sur cette notion incontournable pour valider la valeur de son idée/projet d’entreprise. Nous commencerons par définir ce qu’est un MVP et les enjeux auxquels il répond. Ensuite nous nous pencherons sur les différents types de MVP, les outils de création pour optimiser votre temps et vos ressources et enfin la possibilité de le sous-traiter.
Je définis mon MVP (Minimum Viable Product)
A partir des besoins les plus forts, je conçois mon MVP (Minimum Viable Product)
J’identifie les partenaires
J’identifie les partenaires qui m’aideront à developper chaque fonctionnalité de mon produit.
Je valide ma capacité de production
J’attribue les délais de mise en oeuvre de chaque fonctionnalité en fonction mes moyens à disposition et de mes partenaires.
Etape 3
Je définis mon business model
L’atout le plus précieux de toute organisation est son modèle économique. En effet, c’est la façon dont toutes les parties mobiles de l’organisation s’assemblent pour créer une chaîne de valeur.
Une chaine de valeur ? C’est quoi ?
Une chaine de valeur est une séquence d’activités qui, chacune, apporte de la valeur ajoutée à un produit ou un service. L’objectif de la chaîne de valeur est la création de valeur pour plusieurs acteurs de cette industrie, de ce marché, etc.
La représentation la plus connue est la chaine de valeur de Porter. D’autres exemple de mise en application de cette chaine de valeur sont disponibles sur ce site.
Notez également que le modèle économique ou business model n’est pas statique, il change et évolue en fonction de l’échelle de l’organisation. Le type de modèle d’entreprise que vous avez conçu pour votre société ne fonctionnera pas si votre entreprise s’adapte à l’échelle. Vous devrez le repenser et le redéfinir.
Ainsi, LanceTonIdée et ses mentors vous accompagnent dans sa définition pour assurer votre rentabilité.
Je priorise la cible client
Je définis les clients sur lequels me centrer en priorité.
Je définis mon product / market fit
Je créée mes fiches produits pour chaque cible et j’y glisse les fonctionnalités adaptées.
Je choisis mon modèle de revenu
Je complète le modèle de revenu pour chacune de mes fiches produits / clients.
Etape 4
Je prépare mon pitch
pour présenter mon projet
et postuler auprès d’incubateurs
Il est essentiel de savoir comment pitcher son projet de start-up pour convaincre les potentiels investisseurs et partenaires.
Peu importe que votre idée de produit soit innovante, bien pensée ou potentiellement rentable : si vous ne parvenez pas à attirer des investisseurs dans votre start-up, votre entreprise aura de sérieuses difficultés à se développer et à obtenir un succès à grande échelle.
Bien entendu, la mobilisation de capitaux présente des difficultés auxquelles sont confrontées de nombreuses start-ups. Rares sont les projets pour lesquels les investisseurs se bousculent pour y placer leur argent.
Vos investisseurs potentiels ne vont pas se contenter de croire sur parole que votre entreprise va prospérer ; vous devez leur démontrer qu’investir dans votre jeune entreprise est susceptible de leur procurer un bon retour sur investissement.
De plus, vous devez leur montrer que vous êtes la meilleure personne pour mener ce projet à bien !
Un conseil : vous êtes un SUPER pitcheur ! Vous devez vous en convaincre. Sinon, vous allez faire des pitchs… au mieux ennuyants 😌 Et personne ne veut s’asseoir et écouter un pitch auquel vous ne croyez qu’à moitié. Y compris votre partenaire potentiel…
Deuxièmement, retenez que vous ne vous opposez pas à votre interlocuteur. Un pitch n’est pas une confrontation, vous présentez simplement et rapidement votre capacité à réaliser le projet correctement.
Comme pour toutes les étapes cruciales pour devenir entrepreneur, LanceTonIdée vous épaule !
Je rédige mon pitch
Je rédige un pitch complet de mon projet en m’appuyant sur les informations recueillies tout au long du parcours.
Je conçois mon pitch Deck
Je conçois mon pitch Deck à l’aide d’une trame PDF et de tous les bilans obtens suite à mes activités.
Je décris mon Business Model
Je complète mon Business Model Canvas en m’appuyant sur les informations obtenues tout au long du parcours.
Je définis mon plan d’action stratégique et opérationnel à 6 mois
Je complète mon plan d’action à 6 mois.
Devenir entrepreneur n’est pas chose facile et l’administratif ne rend pas l’aventure plus simple. Facteur de réussite, l’accompagnement en plus d’aider à se développer soi-même en tant qu’entrepreneur permet de se former et d’avancer sur la globalité de son projet. Découvrez les ficelles de l’accompagnement des entrepreneurs & startup !
Les compétences requises pour devenir entrepreneur
Devenir entrepreneur ne s’apprend pas sur les bancs de l’école, ni dans un livre de mathématiques ou de français. Vous conviendrez que c’est par la confrontation à la réalité que les compétences entrepreneuriales s’acquièrent. On ne le répète jamais assez, mais le succès d’une aventure entrepreneuriale réside en la capacité du porteur de projet à tester rapidement son idée pour itérer par la suite.
De nos jours, de nombreux établissements proposent des formations entrepreneuriales. Alors quel rôle jouent les nombreux Master, Mooc et autres cours qui foisonnent actuellement sur le sujet dans nos universités et autres écoles tant de commerce que d’ingénieurs ? Gageons qu’ils enseignent avant tout un savoir-être pour préparer le futur entrepreneur à tirer le meilleur parti de la réalité pour son projet.
Pour notre part, chez Vianeo, nous avons développé le profil du savoir-être de l’entrepreneur, il repose sur 6 piliers fondamentaux :
- 4 concernant l’état d’esprit
- 1 est de l’ordre de la posture
- 1 est relatif au mode opératoire
L’état d’esprit de l’entrepreneur :
- L’entrepreneuriat est un processus Darwinien « seuls ceux qui s’adaptent survivront ». Pour réussir dans ce domaine, il faut suivre les actualités et être en permanence à l’écoute du marché.
- L’incertitude est une excellente nouvelle. Elle est source d’opportunités insoupçonnées. Les entrepreneurs n’ont pas d’aptitudes exceptionnelles, ils ne sont pas experts en prévisions. Ils sont juste capables de saisir les opportunités et de savoir rapidement si elles fonctionnent. Pour imager cela, prenons l’exemple de Starbucks coffee. Ils ont investi à leur début sur un marché qui était jugé en déclin. Ils ont débuté avec une simple ouverture de boutique pour tester leur idée. Quelques années plus tard, ils sont devenus la référence dans le secteur du café. Pourquoi ? Car ils ont su s’adapter.
- La réalité est la seule certitude. Toute action professionnelle se doit d’être ancrée dans la « vraie vie ». Il ne faut pas une grande idée pour se lancer. Les plus grandes activités entrepreneuriales débutent rarement avec une idée révolutionnaire. Il faut aller rapidement au contact de son marché et inclure les échecs pour faire vivre le projet. Cela permet de faire émerger progressivement la vision
- L’humain avec ses 3 cerveaux est au cœur du projet. C’est par la complémentarité entre ces 3 cerveaux que le projet puise sa cohérence (le cerveau), sa raison d’être (le cœur) et son énergie (les tripes).
La posture entrepreneuriale
- Pour suivre les travaux de Saras Sarasvathy, scientifique cognitive et enseignante en entrepreneuriat, nous pouvons dire que la posture de l’entrepreneur se doit d’être avant tout « effectuale ». C’est-à-dire que sans capacité de prédire ce qu’il peut advenir, n’ayant pas de rétroviseur, la manière la plus sûre d’avancer est de le faire à partir de ses propres moyens qui produiront des effets. Ceux-ci qui, à leur tour, donneront de nouveaux moyens. La vie de d’un entrepreneur est donc faite de moyens qu’il met au service de son business.
Le mode opératoire entrepreneurial
- Tel un détective, l’entrepreneur doit résoudre une énigme : celle de savoir ce qu’il va vendre et à qui. Le seul moyen de résoudre celle-ci et de trouver ses clients, est d’identifier des indices en se posant les bonnes questions, de relier les réponses entre elles pour atteindre une conviction cohérente et actionnable. Un entrepreneur doit ainsi être capable d’argumenter les choix qu’il fait pour son activité.
C’est dans ces fondamentaux de « savoir-être » que s’inscrit la méthode Vianeo de Business Design. Comme nous le disait récemment une utilisatrice, il s’agit « d’une approche qui donne à l’innovation et à l’entrepreneuriat à la fois puissance et bon sens ». Une autre manière d’exprimer le savoir-être, s’il en est. Ainsi, fort de ce socle, l’entrepreneur peut avancer avec conviction et sérénité malgré le contexte, qui est par définition : complexe et incertain. Vous l’aurez compris, aucun cours en salle ne saura le réduire ou l’éliminer !
Experts, mentor, accompagnant ou coach, ils ont bien des noms et beaucoup les confondent. En réalité si leur mission reste la même, aider et booster les entrepreneurs, leurs méthodes diffèrent. Quelles sont les ficelles des activités des coachs de startup, qu’apportent-t-ils vraiment ou encore quel revenu peuvent-ils espérer de ce métier original ?
A la lecture des compétences requises pour devenir entrepreneur ou vous êtes reconnus et vous vous êtes décidés à vous lancer… Excellente nouvelle ! Mais développer son idée peut très vite se transformer en parcours du combattant pour les entrepreneurs en devenir. Nous vous détaillons dans ce dossier les démarches à effectuer pour créer une startup et pénétrer votre marché dans les règles de l’art.
Devenir entrepreneur, est-ce gratuit ? Salaires, locaux, frais administratifs, étude de marché, coût de production, accompagnement & consulting… Nous allons voir dans cet article les coûts de création d’entreprise, la nature des postes de dépenses, leurs budgets respectifs et les sources de revenus potentielles. Mais plus important que tout, il est indispensable de comprendre l’état d’esprit de l’entrepreneur vis-à-vis de l’argent lorsqu’il lance un projet…
Incubateur, BPI… Quelles aides faut-il avoir pour devenir entrepreneur ?
Vous l’aurez compris, de nombreuses aides et services sont disponibles en France pour faciliter la création d’entreprise.
Tout d’abord, au niveau administratif, le centre de formalités des entreprises (CFE), vous permettra de faire vos déclarations en un lieu unique, une seule fois et à l’aide d’un seul document.
Sur le plan humain et conseil, vous pouvez vous tourner vers les incubateurs qui sauront tirer le maximum de vos compétences pour atteindre le succès. Par exemple, chez Vianeo, nous proposons des programmes d’accompagnement à l’aide de formations, certifications et ateliers afin de propulser votre projet au sommet.
Ensuite, vous trouverez de nombreuses aides et services financiers. Vous pourrez par exemple vous tourner vers BPI France, obtenir des subventions de la part de votre région ou encore de votre pays. Dans certains cas, les levés de fonds peuvent permettre à votre activité de croître rapidement. L’argent dont vous disposerez vous permettra d’accéder à de nouveaux marchés.
En ce qui concerne la protection de vos idées, des brevets sont délivrés assez facilement pour vous éviter des grandes déceptions. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI), pour connaître les modalités de dépôt.
De manière générale, la France est assez généreuse sur les aides disponibles. Prenez soin de toutes les découvrir et trouvez celles qui vous seront bénéfiques.
La création et le développement d'une entreprise nécessitent l'activation de multiples ressources ; énergie, temps, argent, réseau... et l'un des moyens fiables pour éviter l'épuisement est le recours à un incubateur. Dans cet article, découvrez à qui s'adressent les incubateurs de startups, comment intégrer un incubateur et comment répondre à un appel à candidature / appel à projet.
Pour accompagner les porteurs de projets, l’offre d’incubation française est l’une des plus dense du monde. Mais pour choisir l’incubateur ou l’accélérateur qui vous aidera à atteindre les étoiles, il convient d’identifier les avantages et inconvénients des incubateurs privés et publics.
Incubateurs, accélérateurs, pépinières ou encore couveuses, ces structures ont bien des noms mais ont toutes un même objectif : Prêter main forte aux entrepreneurs dans un pays où la culture entrepreneuriale est au mieux balbutiante. La mission est louable mais cela à un coût… Alors comment se financent les accélérateurs de startup ? Combien coûtent les incubateurs aux entrepreneurs ?
Bonus : devenir micro-entrepreneur, un bon point de départ
La France propose un régime particulièrement intéressant pour qui veut se lancer sans trop de risques, peu importe l’ambition du projet. Le statut de micro-entrepreneur peut-être obtenu en quelques heures sur le site de l’urssaf et vous donne la possibilité de facturer vos premières prestations ou produits.
Devenir micro entrepreneur pour le développement d’un grand projet :
Si vous avez fait le choix de laisser votre CDI ou votre emploi de côté pour développer le Google de demain, vous ne désirez probablement pas qu’un aléa vienne perturber vos plans. Pour cette raison, le régime auto entrepreneur a été créer pour faciliter le lancement de nouvelles idées sur le marché. Le régime fiscal de la micro entreprise est fortement avantageux afin de limiter les coûts de lancement de votre business.
Ainsi, le porteur de projet est capable de tester son activité avec ce statut juridique avant de se rendre à la chambre de commerce et passer en société. En tant, que micro entrepreneur, la TVA est non applicable jusqu’à des seuils relativement élevés (85 800 € pour les activités commerciales d’achat-revente de marchandise, 34 400 € pour les prestations de service et 42 900 € pour les activités réglementées des avocats ou les droits d’auteurs), et il n’y pas l’obligation de réaliser un chiffre d’affaires.
Pour devenir micro entrepreneur, vous n’avez besoin que de quelques jours et les formalités administratives sont réduites.
Néanmoins, comme nous l’avons indiqué plus haut, le fait de devenir micro entrepreneur pour UberEat ou pour développer un grand projet n’implique pas la même dose de stress et d’implication. Lorsqu’il s’agit de votre Start Up, vous serez peut-être amenés à rédiger un business plan et cela demande certaines compétences supplémentaires.
Les meilleures tips pour mener à bien mon projet
- les derniers appels à projet
- des conseils pour booster mon projet
- des news entrepreneuriat
Une news par mois 100% entrepreneuriat
Qu’avons nous appris ?
Il y a différents profils d’entrepreneur : le profil PIC et le profil CAP. L’un cherche plutôt la pérennité, l’autre, la croissance. Ils exercent généralement des activités bien différentes.
L’entrepreneuriat est accessible à tous, mais requiert un certain état d’esprit. Celui-ci se résume en six points précis. Une personne peut avoir de grandes idées mais préférer rester salarié. Il n’y a pas besoin d’être diplômé pour devenir entrepreneur.
En France, de nombreuses aides sont disponibles pour permettre aux entrepreneurs de développer ses activités sans prendre de trop de risque. Attention tout de même d’en prendre connaissance avant de se lancer.
Des incubateurs permettent aux entrepreneurs de faire les bons choix et augmenter les chances de succès. Il y en a pour tous les secteurs d’activité.